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Willy



"Plusieurs se posent aujourd’hui la question sur les effets à long terme du pesticide Bravecto sur la santé de nos animaux. Voici mes réflexions et la mise à jour de l’histoire de mon petit poméranien Willy. Je ne peux rien affirmer, je ne fais que partager avec vous les faits, mes doutes et mon questionnement. Willy a reçu sa première et unique dose de Bravecto à l’âge de 13 mois, en juin 2015, et depuis, je n’ai pas de répit : les premiers symptômes de désordre de la peau (prurit au niveau de l’abdomen, pellicules, alopécie abdominale, infection bactérienne de la peau) étaient suivis d’une diarrhée avec du sang sans cause bactérienne ni parasitaire, l’examen du sang a révélé une légère lymphocytose réactionnelle (augmentation de lymphocytes réactifs). Un an plus tard, Willy perd beaucoup de poil et il est traité pour une infection bactérienne et à levures de la peau avec l’antibiotique orale doxycycline, la préparation topique fucidin/ketokonazole et le shampoing médicamenteux. En même temps, son système digestif est devenu un vrai défi, avec une diète à base de viande crue, des probiotiques et la poudre de l’orme rouge, je réussissais à gérer ses diarrhées (selles molles avec du mucus) et douleurs abdominales. Son manque d’énergie, l’état souvent léthargique, la fatigue lors des promenades était inquiétant. Donc, en 2017, les tests supplémentaires ont été faits : malgré le taux de cortisol plus bas que la normale, la maladie Addison était éliminée. Le profile de la thyroïde indiquait les signes d’une maladie non thyroïdienne, mais excluait l’hypothyroïdie. Le médecin croyait que ces résultats s’expliquaient par ses infections. Aujourd’hui, ses infections sont contrôlées, son poil repousse presque partout (la biopsie de la peau a exclu l’alopécie X qui était parmi les diagnostiques favoris des vétérinaires). Vu que Willy continue à présenter des symptômes inquiétants (manque d’énergie, douleurs abdominales, crises d’halètement intense durant la nuit, périodes de selles molles avec du mucus), je consulte de nouveau à la médecine interne. L’écographie abdominale a été faite et Willy est diagnostiqué avec la maladie inflammatoire chronique des intestins, MICI. Le nouveau profile complet de sa thyroïde a été fait et les résultats sont difficiles à interpréter : soit il est en voie du développement de l’hypothyroïdie, soit ces résultats anormaux s’expliquent encore par une maladie non thyroïdienne, dans son cas, la maladie des intestins MICI. Donc, pas de thérapie hormonale pour l’instant, on essaie de soigner ses intestins avec les probiotiques très puissants Visbiome, 450 milliards de bactéries, et on refait les tests de la thyroïde dans un mois. Même si Willy est bien suivi par la dermatologie et la médecine interne, personne ne remonte à la source de ses problèmes de santé. Lorsque je questionne si Bravecto aurait pu jouer un rôle et déclencher ces problèmes en détruisant la barrière intestinale et en provoquant la perméabilité des intestins de Willy (le système immunitaire est situé à 80% sur notre muqueuse intestinale) on me dit que c’est possible, mais qu’on ne pourrait jamais le prouver. Je suis consciente que les prédispositions génétiques jouent un rôle important dans les problèmes de santé de nos animaux. Cependant, pourquoi ni les vétérinaires, ni les spécialistes ne questionnent-ils l’effet perturbateur des pesticides, surtout pris oralement, sur la santé de nos animaux. Les problèmes intestinaux, suivis des intolérances alimentaires ou environnementales, des infections bactériennes et à levures, des désordres endocriniens ou autres sont de plus en plus fréquents chez nos animaux de compagnie. Les prédispositions génétiques sont-elles la seule explication à ces problèmes ? Voici un article qui confirme mes doutes et mes soupçons quand au rôle perturbateur ou déclencheur que le pesticide Bravecto aurait pu jouer dans les problèmes de santé de Willy. Le marché florissant de pesticides isoxazolines m’effraie aujourd’hui. Leur administration systématique en guise de prévention ne mettrait-il pas en danger la santé de nos animaux à court ou à long terme ?" Dégâts causés à la barrière intestinale par les additifs alimentaires et pesticides dans les troubles auto-immuns : http://www.coopinfosante.net/?p=422


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